C’est en 1935 pour défendre les vignerons que le gouvernement a créé les vins d’appellation d’origine contrôlée. D’autres pays européens disposaient également de leurs propres appellations pour mettre en valeur leurs produits régionaux.
Sous l’impulsion de la France, l’Union européenne a harmonisé les différentes législations nationales en proposant un système européen unique d’indications géographiques visant à protéger et valoriser les produits européens.
Cette réglementation a concerné d’abord le vin (1970), puis les spiritueux (1989), et s’étend à l’ensemble des produits agricoles et denrées alimentaires depuis 1992. S’inspirant de l’AOC, un règlement européen a créé l’Appellation d’Origine Protégée, afin de protéger les appellations géographiques.
Depuis le 1er mai 2009, l’AOP figure sur tous les produits européens dont la production, la transformation et l’élaboration sont réalisées dans une zone géographique déterminée, un cahier des charges protège le nom du produit dans toute l’Union européenne.
Afin de clarifier l’offre au consommateur, depuis début 2016, le symbole AOP de l’ Union européenne doit figurer sur l’étiquetage des produits concernés. L’Indication Géographique Protégée (IGP) établit un lien entre un lieu, une région, parfois un pays, et le produit dans au moins un des stades de sa fabrication. Elle lie la notoriété du produit au territoire, même si le lien est moins fort que dans l’AOP.
Lorsque le produit sort de l’Union européenne, cela devient plus compliqué !